Le Guide des x86

 Recherche (OK)

 

Statistiques
Collections : 23401  cpu
Base de donnée :
12474  cpu
7856  motherboard
17176  graphic_card
En vente : 435  cpu
Photos : 27286  photos
 Ajouter aux favoris
 Page de démarrage
Plan du site Plan du site

Français English Español Dutch

 Se connecter
 S'enregistrer

Processeur du jour

AM 186ES-20KC KOREA.jpg
AMD Am186ES-20 PQFP

Processeurs les plus populaires

Intel Core 2 Duo E8800 (ES)
Intel Core 2 Duo E6200 (ES)
Intel Core 2 Duo E7700
Intel Pentium II 266 (0,35µ)
Intel Core 2 Duo E7800

Intel Core i7-3770
Intel Core i5-3470
Intel Core i5-2400
Intel Core i5-4570
Intel Core i7-2600

Processeurs les plus puissants
PC de bureau
AMD : Ryzen 9 7950X
Intel : Core i9-13900KF
PC portables
AMD : Ryzen 9 6980HX
Intel : Core i9-12950HX
Serveur
AMD : EPYC 9654P
Intel : Xeon Platinium 9282

Autres articles > Les supports (ou sockets) des x86


Sommaire


L'ère "pré-Socket"
Les premiers Sockets ZIF
La disposition "en quinquonce"
L'abandon du Socket
Le retour du Socket (A venir)


L'abandon du Socket

Après le développement du Pentium Pro, il devenait clair qu'une des clés des améliorations de performance des processeurs viendrait du cache L2. En effet, c'était un des atouts des Pentium Pro, ce cache L2 fonctionnant à la même fréquence que le processeur, et lui permettant d'avoir un accès très rapide aux données les plus utilisées dont il avait besoin.
Les caches L2 utilisés avant le Pentium Pro étaient jusqu'alors connectés sur la carte-mère, ce qui posait deux problèmes principaux :
Premièrement, le cache n'était pas forcément présent : celà dépendait du bon vouloir de l'utilisateur, de l'intégrateur ou du fabricant, et celà grèvait les performances du processeur (jusqu'à 10% !). Compaq, notamment, était reconnu pour ne pas mettre de cache L2 dans les PCs qu'ils fabriquaient. Ce qui pouvait donner l'impression à l'utilisateur final que son processeur n'était pas bon. En tant que fabricant de processeur, dépendre d'un élément extérieur avec un impact aussi important sur les performances n'était plus acceptable, alors que la course aux performances faisait rage entre Intel, AMD et Cyrix.
Deuxièmement, même quand présent, même avec des puces à temps d'accès rapide, la communication entre le cache et le processeur ne pouvait se faire qu'à la vitesse du bus, soit 66MHz au maximum à l'époque. Celà représentait un goulot d'étranglement non négligeable pour les derniers processeurs, fonctionnant à 200MHz et plus.
Goulot qui disparaissait donc avec l'intégration du cache L2 dans le processeur, comme sur le Pentium Pro. Cependant, celà avait un coût non négligeable, et si celui-ci était supportable pour un processeur cher destiné aux serveurs et autres stations de travail hautes performances, celà ne l'était pas pour un processeur grand public.
Le successeur du Pentium, le Pentium II, ne pouvait se le permettre et Intel eut donc l'idée d'intégrer un cache qui ne fonctionnait non plus à la même vitesse, mais à une vitesse deux fois moindre. Ce qui permettait d'utiliser des puces SRAM disponibles sur le marché, non pas directement dans le processeur, mais à côté, connectées au processeur sur un même PCB intermédiaire.
Ce dernier étant lui-même connecté à la carte mère de la même manière que n'importe quelle carte fille, à l'aide d'un Slot spécifique. Ainsi était né le Slot 1, doté de 242 contacts, largement plus que les ports PCI et AGP de l'époque, et de couleur marron.
Ce Slot à la place d'un Socket changeait complètement la physionomie des carte mères. En effet, avec une surface d'emprise bien plus faible, celles-ci perdirent beacuoup en largeur.
En contrepartie, la longueur rendait difficile l'utilisation du Slot 1 pour le format µATX, mais celà avait peu d'importance, car créé en Décembre 1997, ce format n'étaient encore pas du tout à la mode à l'époque des Pentium II (voire Pentium III).

Le Slot 2
Le Pentium II avec son Slot 1 était le successeur du Pentium et de son Socket 7. Mais pour le marché des serveurs, Intel se devait de donner au Pentium Pro un digne descendant et créa une variante du Pentium II, basée sur exactement le même core, mais destinée au marché professionnel, et qu'il nomma Pentium II Xeon.
Là encore, Intel tira les leçon du Pentium Pro et ne reprit pas le couteux cache intégré directement dans le processeur. Intel reprit la formule "gagnante" du Pentium II, avec un cache externe, mais pour améliorer les performances, ce cache fonctionnait à la même vitesse que le processeur. Et pour les améliorer encore plus, il pouvait monter jusqu'à 2Mo, en utilisant jusqu'à 4 puces de cache.
Ceci, en sus du fait que le Xeon pouvait fonctionner dans des configurations jusqu'à 4 processeurs, avec donc des besoins en signaux de contrôles et de synchronisation entre processeurs, nécessitait un nouveau connecteur, beaucoup plus grand que celui des Pentium II, à 330 broches, et qui fut naturellement appelé Slot 2.


Slots 1 et 2
De haut en bas, le Slot 1, le Slot 2 et le Slot A.

 

Le Slot A
Longtemps après Intel, AMD s'engagea en 1999, pour ses nouveaux processeurs Athlon, pour les mêmes raisons qu'Intel, dans la voie du format Cartouche et du connecteur de type Slot associé.
Mais n'ayant pu obtenir les droits d'utilisation de ce Slot, contrairement aux Sockets précédents, il dut sortir une version propriétaire de celui-ci, baptisé Slot A, qui était mécaniquement identique au Slot A (ce qui permit de réduire une partie des coûts de développement), mais électriquement incompatible. Il utilisait en effet le bus EV6 issu d'un partenariat avec DEC, le lieu et place du protocole GTL+ utilisé par Intel pour ses Pentium II & III.
Autre particularité, afin de ne pas le confondre avec le Slot 1, il est implanté à l'envers de celui-ci sur les cartes mères. Lorsqu'on essaie de monter un processeur Intel Slot 1 sur une carte mère Slot, et vice-versa, celà coince au niveau du radiateur normalement.


La disposition "en quinquonce"





Dernière mise à jour : 02/09/2022