Cyrix 486DRx²20/40
Cyrix 486DRx²16/32
Cyrix 486DRx²20/40
Cyrix 486DRx²25/50
Cyrix 486DRx²33/66
Historique
Les modèles
Les modèles (liste)
Du côté du collectionneur
Le Pentium II étonna à sa sortie, en 1997 à plus d'un titre. Premièrement il rompait singulièrement avec la forme des processeurs précédents. Il ne se présentait pas sous la forme d'une puce plate avec des broches en dessous à insérer dans un socket, mais sous celle d'une cartouche plastique, appelée Slot 1, à enficher dans un connecteur spécifique.
Ensuite, le processeur possédait une grosse quantité de cache L2, encore jamais vue sur un processeur grand public :
512 Ko !
Encore aujourd'hui, cette taille de cache est très honorable (pour un coeur) !
Mais ce cache n'était pas intégré directement dans le processeur, pour des raisons de coûts à une production grand
public.
Intel ne pouvait pas se permettre de faire comme le Pentium Pro :
la technologie pour intégrer une telle quantité de cache était trop coûteuse et le taux de rebus trop important.
Le cache fut donc installé en dehors du processeur, d'où l'adoption du format cartouche, qui logeait à la fois le processeur et les puces de cache L2 sur un petit PCB à l'intérieur du boîtier.
A l'intérieur de la boite en plastique se trouvait un petit PCB sur lequel était soudé les puces de mémoire cache
ainsi que le processeur. Par contre, du fait de cette intégration sur PCB, le cache ne pouvait pas tourner à la même
vitesse que le processeur comme sur le Pentium Pro. Il tournait à la moitié de sa vitesse.
Sortirent donc les versions à 233, 266 et 300 MHz, des fréquences en augmentation relativement modeste par rapport aux Pentium MMX du moment, gravées en 0,28µ et dont le nom de code
était Klamath, d'après la rivière Klamath, qui traverse l'Oregon et le nord de la Californie (Intel a commencé à peu près avec le Pentium II à nommer ses cœurs de processeurs d'après des rivières et des lieux géographiques de l'ouest des états-Unis).
Ces processeurs étaient très puissants et prometteurs, surtout lorsqu'ils étaient associés au nouveau type de mémoire, la SDRAM, qui commençait à se répandre. Ils dominaient la concurrence, ce qui permit à Intel de les vendre à des prix proprement exorbitants. ($636 pour le petit 233MHz - le Pentium MMX se trouvant entre $300 et $350 à ce moment là - et près de $2000 pour le 300MHz !!).
Avec des performances grandement améliorées en 16bits et des performances en 32 bits encore plus solides, le Pentium II Klamath réunissait le meilleur des Pentiums et des Pentiums Pro et les surpassaient allègrement à
fréquences égales.
Vint ensuite une nouvelle déclinaison, nom de code Deschutes (une autre rivière de l'Oregon), gravée en 0,25µm.
Les Pentium II 266 et 300 ressortirent avec cette révision de core. Pas le 233MHz.
Il n'y avait pas de différence notable pour le consommateur avec les précédents processeurs Klamath
à cadencés à ces fréquences, si ce n'est du point de vue du dégagement de chaleur,
plus faible.
Le premier modèle vraiment nouveau, le Pentium II 333 ne représentait pas une grosse évolution par
rapport au Pentium II 300. Il possédait la même quantité de cache, avec un bus système (FSB) toujours cadencé à 66 MHz.
Mais le deuxième modèle de la série Deschutes, à 350MHz, fut une très grande
réussite du fait de ses excellentes performances. D'ou venaient-elles ?
Du FSB à 100 MHz bien sûr, permettant de résoudre en partie le problème de goulet
d'étranglement entre processeur, mémoire et carte graphique, qui commençait limiter les performances.
Suivi ensuite rapidement une version à 400 MHz, assez chère, mais très performante aussi,
et une dernière version à 450 MHz, encore plus chère, mais finalement beaucoup moins comparativement que le 300MHz à sa sortie (les améliorations de process et l'augmentation de la concurrence d'AMD sont passés par là entre temps).
Quelque temps après, l'aspect extérieur de la cartouche fut modifié,
Intel passa de ce que l'on appelait le SECC-1 (SECC :
Single Edge Connector Cartridge ),
une cartouche recouvrant complètement la carte électronique du processeur,
au SECC-2, où une seule plaque de plastique recouvrait le pcb du processeur,
le radiateur venant se fixer directement sur le processeur soudé sur le PCB.
Ce changement, qui n'en était pas vraiment un, sera le dernier.
Le Pentium II a eu une carrière très courte (2 ans !), il fut remplacé par le
Pentium III (sorti en août 1999), dont la première révision du core était identique en presque tous points au Pentium II, à l'exception de l'ajout des instructions SSE, tout en conservant le format Slot 1.